Aller au contenu Aller à l'accueil plan du site rechercher Aide sur les raccourcis clavier

"El Helenia - Ville imaginaire"

"El Helenia - Ville imaginaire"

Tableau monumental réalisé sur toile en atelier (3,5m x 2,0m)

En savoir plus...

Destiné à la bibliothèque privée du Professeur Woitrin, ce tableau monumental d’environ 3,5 m de long sur 2,1 m de haut, représente bien plus qu’une ville. Fruit de la rencontre entre un bâtisseur visionnaire et un artiste peintre à l’écoute de son commanditaire, cette fresque met en scène la vie d’un homme au travers de lieux et symboles qui lui sont chers . Entre la première rencontre au cours de laquelle M Woitrin a exposé à JM Collier son souhait de faire réaliser une grande peinture dont Louvain- La-Neuve serait la principale source d’inspiration et l’installation de l’œuvre dans la maison du Bia Bouquet, huit mois environ se sont écoulés. Les deux premiers furent consacrés à l’élaboration d’un projet à échelle réduite sur base de documents photographiques, de discussions et de notes manuscrites très concises. Très rapidement une certaine complicité s’est installée entre les deux hommes, une sorte de jeu où rêve et réalité se côtoient avec en toile de fond les œuvres de quelques maîtres du XVIII ième : Canaletto , Guardi …

La composition s’affine progressivement, chaque élément est discuté, débattu. Les deux sensibilités s’accordent à force d’arguments. Le hasard n’a pas sa place dans la construction d’une ville, fut-t-elle imaginaire.

Entre la citadelle de Namur et la collégiale de Tournai se racontent l’enfance, les rêves d’évasion et les souvenirs de vacances. Les maisons de Blanden ( au bord du lac à gauche) et de Flayosc (perdue dans les vignes à droite) furent certainement des « hauts lieux » dans l’histoire de la famille Woitrin, tout comme le fut la maison construite à Louvain-la-Neuve. Le grand-père consciencieux fit revenir l’artiste à chaque nouvelle naissance afin de compléter la farandole dans le jardin.

Est-il nécessaire de vouloir comprendre toutes les allusions qui se cachent derrière chaque détails ? Le pourquoi de la montgolfière, du petit pont en bois derrière le temple grec, du livre ouvert …des gondoliers ou des trois mâts sur le lac de la ville nouvelle ? El Helenia , invitation au voyage sur des rivages situés au confluent d’un certain courant réaliste et d’un fleuve imaginaire, chaque spectateur peut y suivre les méandres de sa propre rêverie . El Helenia, résonne comme le nom d’une ville invisible d’Italo Calvino*. Avec une consonance exotique et féminine, quelque peu teintée d’hellénisme , El Helenia joue avec les sons et les lettres de L.L.N.

Ceux qui désirent en savoir plus pourront toujours se promener au bord du lac par un beau soir d’été ; peut-être y percevront - ils l’esprit du Professeur, bâtisseur de ville et de rêves.

« Au bord de l’eau toujours, l’espace est bien protégé contre les vents et de confortables « cocons » accueillent le visiteur. Bien sûr , le café du Port propose une bouillabaisse que l’on pourra savourer longuement au coucher du soleil, les yeux sur l’horizon boisé. »**


* « Les villes invisibles » d’Italo Calvino – ed. du Seuil 1972 ** in « Hauts Lieux » de Michel Woitrin p.118 – éd.Academia Bruylant 1998



>      
0 | 20
"Optimia"

"Optimia"

Maison-vaisseau , où, rêves de croisières et espoirs d’horizons nouveaux se rencontrent dans un port imaginaire...

En savoir plus...

L’architecture des années 30 nous a laissé quelques maisons aux allures de paquebots, d’un style très moderne, elles nous rappellent quelque peu le design des superbes « liners » de l’époque comme le Queen Marry, le Britannic, le Normandie et bien d’autres… En pénétrant dans le hall d’entrée de cette vaste demeure de la périphérie bruxelloise, le spectateur monte à bord d’un vaisseau pour un voyage en dehors du temps. Sur le mur faisant face à la porte d’entrée, il découvre une large vue sur une ville portuaire. Par-dessus le bastingage, il peut voir un navire rentrant dans les eaux calmes du port après une longue traversée. La partie centrale du mur principal est percée d’une double porte coulissante qui donne accès à une grande salle de réunion. Si la porte coulissante est fermée, la perspective s’ouvre vers le cœur de la ville. Certains croient y reconnaître Venise d’autres Bruxelles, les références se mêlent, proposant un nouveau monde où l’impossible devient probable. Quelques silhouettes humaines apportent une touche vivante à la composition. La ville de prime abord semble calme, à moins qu’elle ne grouille en silence. Que le jour se couche ou se lève, cela n’a pas d’importance, Optimia beigne dans l’intemporalité. Certains points de fuite se cachent sur une ligne d’horizon en quête d’infini ; ils sont autant d’invitations à emmener le regard sur le sentier d’une rêverie fugace. Entre la porte coulissante et le fond du couloir, la ville prend son envol suivant un mouvement ascendant, renforcé par l’orientation des proues de navires amarrés aux quais. Passé l’angle, au pied des marches, dans le renfoncement de la porte, une autre perspective s’offre aux yeux des visiteurs. Commence alors l’ascension de l’escalier. La proue d’un énorme bateau suit le mouvement, la ville à l’arrière plan s’estompe et se perd dans les nuages…Le voyageur passe au pont supérieur dont il découvre la perspective dans le prolongement de l’escalier. Il est temps de lever l’encre, Optimia n’est pas une peinture à décrire, mais une fresque à vivre.



"The Mersey" - Détail de la zone gauche

"The Mersey" - Détail de la zone gauche



"Strourhead"

"Strourhead"

Anciennement entrée de service d’un hôtel de maître à Bruxelles, ce petit hall a été transformé en accès aux appartements situés à l’étage. La fausse grille est peinte sur une vraie double-porte dont la partie gauche donne sur un ascenseur...






Les jardins du Belvédère

"Les jardins du Belvédère"

"Les jardins du Belvédère"



0 | 10 | 20 | 30